AUTOMNE 2018

ICOAN‑Canada – Mise à jour

Le Conseil de l’ICOAN-Canada a tenu une téléconférence le 21 septembre 2018, qui a donné lieu à l’approbation d’un plan de travail de l’ICOAN-Canada pour 2019-2022. Le plan de travail est disponible sur le site Web de l’ICOAN-Canada. Des comités sont en cours de formation afin de mettre en œuvre le plan de travail récemment approuvé. Vous pouvez consulter le Plan de travail de l’ICOAN-Canada (2019-2022) sur notre site Web.

Veronica Aponte et la ministre Catherine McKenna devant notre bannière de l’ICOAN-Canada pendant la Journée mondiale des oiseaux migrateurs organisée par Nature Canada.

Pour de plus amples renseignements sur le plan de travail ou pour contribuer ou participer aux comités de l’ICOAN-Canada, veuillez communiquer directement avec la coordonnatrice de l’ICOAN-Canada (ec.icoancanada-nabcicanada.ec@canada.ca ).

Nous aimerions souhaiter la bienvenue à la nouvelle présidente de l’ICOAN-Canada. En effet, Julie Spallin, nouvelle directrice générale de la Direction de la gestion de la faune du Service canadien de la faune, s’est récemment jointe à notre partenariat. Mme Spallin arrive à Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) depuis Transports Canada, où elle a occupé le poste de directrice exécutive des Préparatifs d’urgence. Dans ce nouveau rôle, elle pourra tirer parti de sa vaste expérience et de ses acquis dans les domaines de la gestion de programmes de réglementation, de la planification stratégique et de la gestion des risques. En plus d’acquérir une vaste expérience de la gestion des programmes de sécurité publique et de sûreté à Transports Canada, elle a également occupé le poste de directrice de la liaison avec le département de la Sécurité intérieure des États-Unis à Washington. Bienvenue Julie!

Nous aimerions faire nos adieux à Veronica Aponte, qui a accepté un nouveau poste au Service canadien de la faune à titre de coordonnatrice du Relevé des oiseaux nicheurs. Veronica Aponte et Bob McLean ont fait un travail fantastique de revitalisation de l’ICOAN-Canada au cours de la dernière année en assurant la direction du Conseil de l’ICOAN-Canada. Ils nous manqueront comme rôle de leaders au sein du Conseil, mais nous sommes ravis d’apprendre que Veronica continuera d’être active au sein de l’ICOAN-Canada en participant au Comité des communications. Merci, Veronica et Bob, pour tout le travail que vous avez fait!

 

Des nouvelles de nos partenaire

  • Projet de modélisation aviaire boréal (MAB) : Découvrez les dernières réalisations de l’équipe du projet MAB dans son Rapport annuel de 2017-2018 (seulement disponible en anglais). Ce rapport englobe les résultats des projets de recherche et de surveillance du projet MAB et met en évidence les différents résultats en matière de conservation, ainsi que les collaborations. Le rapport annuel du projet MAB souligne l’importance des activités de recherche menées dans le paysage boréal, un domaine où les données ont toujours été plus difficiles à obtenir. Examinez les conclusions du projet MAB, telles que la différenciation des niches dans les régions pour la paruline du Canada, et d’autres études diverses. Les résultats de la recherche appuyée par le projet MAB seront particulièrement importants pour orienter et éclairer les mesures de conservation de nos oiseaux boréaux.

 

  • Le Comité sur les dimensions humaines de l’ICOAN des États‑Unisa récemment publié une carte des cas de réussite mettant en valeur 13 histoires qui soulignent la profondeur et l’étendue de l’intégration des sciences sociales au sein de la communauté de conservation des oiseaux. La combinaison de l’expertise dans les domaines des dimensions humaines et de l’ornithologie peut améliorer les approches et les résultats en matière de conservation des oiseaux. Elle peut permettre de mieux comprendre pourquoi les gens mettent en œuvre des mesures de conservation ou appuient le financement de la conservation des habitats. Ces cas de réussite illustrent comment la recherche sur les dimensions humaines peut maximiser les capacités financières et humaines limitées en favorisant la conception de programmes de conservation qui fonctionnent avec et pour les gens. Inspirez-vous‑en pour intégrer efficacement les sciences sociales à la conservation des oiseaux en visitant la carte des cas de réussite!

 

Partenaires d’envol : L’ICOAN-Canada et Partenaires d’envol ont partagé un kiosque au Congrès ornithologique international 2018 en août dernier. La coordonnatrice de l’ICOAN-Canada, Marie-France Noël, a eu l’occasion de discuter avec Radio-Canada Vancouver de nos partenariats et initiatives et de l’importance des partenariats internationaux pour la conservation des oiseaux migrateurs. De même, Alaine Camfield, de Partenaires d’envol, a eu l’occasion de s’entretenir avec Bob MacDonald sur la paruline du Canada et la conservation des oiseaux chanteurs migrateurs néotropicaux à l’émission Quirks and Quarks de la CBC. L’entrevue de Mme Camfield commence aux environs de la trentième minute.

 

Anecdotes de terrain

Initiative de Cap‑Bimet pour sauver ses hirondelles de rivage menacées

Rédigé par Marie-France Noël, coordonnatrice de l’ICOAN-Canada

Récemment, l’ICOAN-Canada a rédigé un plan de travail qui comportait la priorité de communication suivante : à l’aide de diverses plateformes de communication, présenter des exemples de réussite, des pratiques exemplaires et des projets pilotes intéressants qui démontrent les progrès réalisés, en particulier pour les groupes d’oiseaux à risque élevé (oiseaux des prairies, oiseaux de rivage, oiseaux de mer et insectivores aériens).

Pour communiquer ces histoires qui démontrent les progrès réalisés à l’égard de nos oiseaux les plus en danger, nous devons trouver des exemples qui s’appliquent actuellement à ces groupes d’oiseaux. Malheureusement, ces exemples se font assez rares et c’est pourquoi l’ICOAN-Canada a décidé qu’il était prioritaire pour elle de présenter ces histoires. À ce titre, j’espère que cette anecdote vous incitera à entreprendre des projets dans le but de rétablir nos populations d’oiseaux en péril.

J’ai entendu parler des efforts visant à construire une structure de nidification artificielle pour l’hirondelle de rivage, un insectivore aérien menacé protégé en vertu de l’annexe 1 de la Loi sur les espèces en péril. Les résidants de Cap-Bimet et de Beaubassin-est, au Nouveau-Brunswick, se souviennent de l’époque où il y avait beaucoup plus d’hirondelles de rivage qui nichaient sur les berges au printemps et en été. Aujourd’hui, certaines de ces berges ont été modifiées pour diverses raisons, dont le contrôle de l’érosion, ce qui empêcherait les hirondelles d’y nicher. Selon le site Web Situation des oiseaux au Canada (2014), on estime que la population d’hirondelles de rivage a diminué de 95 % depuis les années 1970. Certaines des personnes qui ont habité la région pendant les années 1970 se souviennent de l’époque où le grand nombre de ces hirondelles se nourrissaient de moustiques et d’autres insectes volants, améliorant ainsi la qualité de vie des résidants. Ce résultat malheureux a incité les membres de la collectivité à passer à l’action.

Comme la construction à Cap-Bimet en 2016 avait réduit un site de nidification d’environ 60 hirondelles, un groupe de citoyens inquiets a décidé qu’il fallait faire quelque chose. C’est à ce moment que la Société de l’hirondelle de Cap‑Bimet a été créée. Ses membres se sont alors lancés dans un projet de création de sites de nidification artificiels pour les hirondelles de rivage, de retour dans la région au printemps 2018. Il s’agit d’un projet unique visant à attirer les hirondelles de rivage dans un site de nidification artificiel. Une initiative a été lancée par la Société de l’hirondelle avec l’aide du Service canadien de la faune, de résidants locaux, d’experts des universités Mount Allison et Dalhousie, d’ingénieurs, de biologistes et de géologues, ainsi que grâce à des contributions du secteur privé et d’organismes locaux sans but lucratif. Bien que des sites de nidification artificiels aient été créés involontairement dans des carrières par le passé, la présente mesure est rare et volontaire, et le site permettra de s’assurer que la berge prévue pour les hirondelles ne sera pas menacée par le développement.

Talus de Cap Bimet aménagé artificiellement pour les hirondelles.

En 2018, le site artificiel en était à sa première saison de nidification, mais il n’y a eu aucun occupant. Il pourrait s’écouler quelques années avant que la berge nouvellement construite n’attire les hirondelles nicheuses. C’est pourquoi nous espérons que la Société de l’hirondelle de Cap‑Bimet ne se découragera pas, car nous sommes conscients du défi que le travail de conservation peut représenter. On prévoit entretenir et améliorer de façon continue la berge de nidification artificielle, ainsi qu’y ajouter de la terre végétale, afin d’augmenter les chances d’attirer les hirondelles de rivage sur le site. Nous, à l’ICOAN-Canada, aimerions reconnaître le travail acharné et parfois ingrat de partenaires bénévoles comme la Société de l’hirondelle de Cap‑Bimet. On se croise les doigts pour que les hirondelles reviennent en 2019!

La Société de l’hirondelle de Cap‑Bimet finance son projet par la vente d’épinglettes (photo ci-dessous). Elles sont disponibles au coût de 15 $ chacune, et les profits sont versés aux projets touchant les hirondelles. Pour communiquer avec la Société de l’hirondelle de Cap‑Bimet afin d’obtenir plus de renseignements et d’en apprendre davantage sur d’autres initiatives qu’elle entreprend, envoyez un courriel à l’adresse cbss.shcb@gmail.com .